Du lundi 18 au vendredi 22 octobre 2021, le projet EMiFo, grâce à l’association Donkosira et la Commission nationale des droits de l’homme du Mali (CNDH), a réuni à Bamako des acteur.trice.s clé.e.s de la lutte contre l’esclavage par ascendance, y compris des militant.e.s, journalistes, blogueurs, fonctionnaires et chercheur.se.s. La formation s’est tenue à la Faculté de Droit Public et
Face à l’absence d’une loi spécifique criminalisant l’esclavage par ascendance au Mali, les autorités judiciaires sont confrontées à des difficultés pour catégoriser ce délit basé sur le Code Pénal en la matière. Pour pallier ces difficultés en attendant le vote d’une loi spécifique, le Ministre de la justice, Mahamadou Kassogué, a pris un arrêté ministériel (n°0000863 du 11 novembre 2021)
Dans les Etats ouest-africains en général et au Mali en particulier, la mise en œuvre des instruments juridiques reste une question épineuse, tant au niveau national qu’au niveau international. Au Mali, plusieurs facteurs (politiques, socioculturels…) font obstacle à cette mise en œuvre, compromettant ainsi le respect des droits humains et de la propriété foncière. Le facteur politique réside dans le
En juillet dernier, à Bamako, un atelier EMiFo a réuni des autorités administratives et judiciaires de la région de Kayes, de Koulikoro et de Ménaka autour de la problématique de l’esclavage par ascendance. Les interventions et les discussions ont été riches et ont permis d’élaborer plusieurs recommandations. Celles-ci prennent en compte la complexité et les multiples dimensions du phénomène et
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